Concert Musique Baroque – dirigé par Martin Gester

Retour de la paix

Le Parlement de musique

Ven. 21 juillet – 21h – église d’Orgelet
Récital d’orgue à 17h par Martin Gester

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Le Retour de la Paix

Eclats de la guerre & charmes de la paix…

François Couperin : Sonate La Steinkerke (vers 1690) (11’)
Joseph Pignolet de Montéclair : Le Retour de la Paix (Premier livre de Cantates, 1709) (17’)
François Couperin : De la Suite L’Impériale (Sonates et Suites des Nations, 1728) (10’)
Allemande, Courante, Sarabande, Bourrée, Passacaille
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François Couperin : Concert Royal en mi mineur : Prélude, Allemande, Courante à
l’italiéne, Sarabande, Rigaudon, Forlane (env 15′)
Louis Nicolas Clérambault : Apollon – Cantate sur la Paix

Le Parlement de Musique
Laureen Stoulig, soprano
Stéphanie Pfister & Juliette Shenton, violons – Claire Gautrot, viole de gambe
Martin Gester, clavecin & direction

Le Parlement de Musique est soutenu par la Ville de Strasbourg. Le Parlement de Musique est membre de la Fevis, de Profedim et du Collectif Musical du Grand Est.

Aujourd’hui, la guerre évoque – à raison – le désastre, le malheur, l’injustice, le crime. C’est ce qu’elle a toujours été.
Mais depuis l’Antiquité et sous les Rois et jusqu’au XIXe sècle, la guerre était aussi célébrée comme un art – on dit « l’art de la guerre » – qui déployait ses fastes, ses dorures, ses vainqueurs et ses vaincus, ses héros et ses exploits, objets de gloire – de la Guerre de Troie aux « gestes » des Chevaliers, aux guerres de Louis XIV et aux campagnes de Napoléon. A côté d’Apollon et de Vénus, Mars étalait ses splendeurs qui étaient chargés de célébrer le courage, de faire oublier ses ravages.
Cruelles, elles l’étaient, et dévastatrices, les campagnes de Louis XIV. Dans une mise en scène très dramatique, Joseph Pignolet de Montéclair, l’un des plus talentueux des compositeurs versaillais, met en scène le carnage , la plainte des humains, l’imploration à la « Fille du Ciel », la Paix personnifée, et la descente de celle-ci, telle un deus ex machina, à quoi s’enchaîne la réjouissance de la paix retrouvée.
Harmonieux et splendides sont les accents instrumentaux de François Couperin qui, pour célébrer la victoire du Roi, mêle motifs de fanfares et somptueuses symphonies dans sa Sonate La Steinkerke (le nom d’une bataille sanglante mais victorieuse) et dans la Suite de danses l’Impériale (évocation symbolique de l’Empire germanique).
Contraste total : sensualité et bonheur imprègnent les danses du Concert Royal et l’œuvre de Louis Nicolas Clérambault, maître absolu de la Cantate baroque française.
Les musiciens du Parlement de Musique et la soprano Laureen Stoulig nous font passer en quelques instants des rigueurs de l’orage aux délices du beau temps retrouvé.
(cf le CD « Le Retour de la Paix » : Montéclair et Clérambault K617).

Restauration & Buvette

Au Village du Festival – Sous l’Orme 

39270 ORGELET

Infos pratiques

Eglise d’Orgelet

Parking : rue de Valière à Orgelet

 

Tarifs

Billetterie en ligne, au Village du Festival et sur place

Normal : 28€

Réduit : 12€

(tarif réduit : enfants, étudiants, demandeurs d’emploi, carte Cézam, carte avantages jeunes. (Gratuit moins de 5 ans)

Récital d’orgue : GRATUIT

 

Le Parlement de Musique

Le nom est tout un symbole : à la croisée de cultures européennes, le Parlement de Musique est un ensemble dédié à la musique baroque et classique au fonctionnement souple, inventif, modulable, ouvert à la création et aux genres limitrophes, se dédiant à la recréation d’œuvres méconnues tout comme à l’interprétation du grand répertoire.
Au centre de l’activité : la voix et l’univers lyrique, dans l’intervalle entre le pur concert vocal et la scène et le monde des claviers historiques aux XVIIe et XVIIIe siècles pratiqués en relation avec la musique lyrique, avec un centre de gravité au milieu de cette période ; aux extrémités, Monteverdi et son temps répondront à Mozart et Haydn autour du pianoforte, limites du voyage.
Régulièrement, l’ensemble ose un regard sur la création contemporaine en compagnie de musiciens « parlant les deux langues ». Ses choix se portent sur des compositeurs sensibles, d’une manière ou d’une autre, au langage et à la démarche des musiques anciennes : Thierry Pécou, Arvo Pärt, Zad Moultaka et Fabien Cali – et dont la composition contribue à jeter un regard renouvelé sur des oeuvres anciennes ou à écrire aujourd’hui pour des instruments anciens.

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